Détox de saison : attention, prudence !

Le printemps est là, et beaucoup s’apprêtent à faire – ou ont déjà commencé – une détoxination à l’aide d’un complexe de plantes pour soulager foie et reins, cure qui s’étale sur trois semaines. Si l'intention est très louable, elle reste néanmoins incomplète. Car forcer ses organes à éliminer les toxines sans avoir, au préalable, fait une séance d’énergétique, peut entraîner des problèmes totalement inattendus. Pourquoi ? Parce que la chimie et l’énergétique sont interdépendants : sans une énergie harmonieuse (externe et interne), pas de processus chimique optimum, et inversement.
Les découvertes de la physique quantique ont prouvé ce que les Anciens savaient déjà à force d'observation et de pratique codifiée, notamment la médecine chinoise : tout vibre ! Chaque atome dans l’univers a un mouvement vibratoire ou périodique spécifique. Et chaque mouvement périodique possède une fréquence de vibration spécifique (nombre d’oscillations par seconde) qui peut être mesurée en hertz (lire l’article ci-dessous : Les fréquences du corps en mégahertz). Ainsi, la matière dont nous croyons être faits n’existe pas ! Ou plutôt, elle est pure énergie : nous sommes faits d’atomes – noyaux de protons et de neutrons – autour desquels circulent des électrons. Et les atomes et les électrons sont reliés par de l’énergie. De fait, chaque tissu, chaque organe, chaque cellule, chaque molécule de notre corps possède son propre champ vibratoire émis par cette énergie.
Avant le foie, les reins !
Pendant l’hiver, le corps humain a été énormément sollicité pour faire face à cette période difficile, ce qui lui demande plus d’énergie que durant le reste de l’année : ce sont les reins qui règnent durant cette saison. Alors pourquoi une détox du foie ? Pour le préparer de façon optimale car le printemps est sa saison. Or les reins sont bien souvent épuisés, et reins et foie fonctionnent de paire. Ces deux organes vitaux sont quasi systématiquement bloqués énergétiquement, à ce moment précis de l’année : leurs fonctions biochimiques ne sont donc pas optimales. Faire une détox avec un foie ou des reins bloqués énergétiquement – ou les deux – peut donc s'avérer dangereux à plus ou moins court terme. Comment ? Prenons l'exemple du foie : il a plusieurs fonctions biologiques et possède sa propre vibration. Ces deux aspects ne peuvent être dissociés. Autrement dit, si l'énergie du foie n'est pas correcte, il fonctionnera mal biologiquement ; et s'il a un problème biologique, son énergie va s'abaisser. Résultat, en prenant des plantes (qui renferment des molécules actives très puissantes), on le sursollicite alors qu'il est énergétiquement faible ou, pis, bloqué : on lui demande de faire encore plus que ce dont il est capable. 
Résultat, les toxines ne peuvent pas être évacuées : elles cherchent alors une autre porte de sortie, un autre émonctoire. 

Lorsque la cure engendre une dysidrose
Pour illustrer le propos, voici un exemple vécu. La consultante se soigne uniquement par des méthodes naturelles depuis des décennies, et applique toujours le principe de prévention par des séances d’énergétique très régulièrement – au moins à chaque changement de saison. Mais cet automne-là, elle a retardé son rendez-vous saisonnier et tout de même commencé une détox avec de l’aubier de tilleul. Quelques jours à peine après le début, un eczéma est apparu, d’abord sur la plantes des pieds, pour très vite s’étendre à tous les doigts de pieds, puis les paumes des mains : une dysidrose, forme d'eczéma appelé dermatose vésiculeuse. Outre les insupportables démangeaisons qu’elle engendre, elle est aussi très handicapante : la consultante, incapable de supporter des chaussures, et les mains en lambeaux, a cherché plusieurs moyens (naturels) de s’en défaire, passant une heure chaque matin et chaque soir à couper les peaux ! Jusqu’à prendre, enfin, rendez-vous pour une séance. Cette réaction cutanée était le fait de son foie et de ses reins totalement bloqués du point de vue énergétique (les émotions peuvent nous atteindre silencieusement). Avec cette détox, ces deux organes avaient été sursollicités mais totalement incapables d’éliminer. Les toxines ont donc cherché un autre organe d'élimination : les poumons. Or poumons et peau procèdent du même principe (nous respirons par les deux). Les soins qu’elle s’est prodigués ont enfin pu avoir un effet positif après la séance. Cette mésaventure a tout de même duré deux mois.

À chaque corps sa réaction possible
Chaque personne réagira différemment, selon la nature des toxines et de l’état énergétique (interne et externe) de son corps : cela peut se traduire par des troubles cutanés, ou des troubles du transit intestinal, des problèmes gynécologiques, ou musculo-squelettiques et articulaires, des troubles de l’humeur, etc. Certains praticiens appellent cela « une crise curative » : c’est une définition que je ne partage pas, par expérience. Car de telles réactions peuvent perdurer jusqu’à plusieurs semaines ! Or on fait une détox pour purifier le corps, améliorer son fonctionnement et prévenir toute maladie : bref, pour se sentir plus léger, pour aller mieux à tout point de vue, tout simplement. Tout au plus peut-on ressentir des désagréments ou des réactions mineures pendant un, deux ou trois jours, grand maximum. Mais au-delà, c’est une alerte du corps pour signifier un sérieux dysfonctionnement et bien plus profond. 
À l’instar des médecines millénaires, mieux vaut une révision globale et personnalisée de notre santé à chaque changement de saison, plutôt qu’un seul gros nettoyage annuel : le corps est un ensemble complexe aux mécanismes exigeants qui œuvrent 24 heures sur 24 et 365 jours par an !
Il faut donc être très prudent lorsque l'on fait une détox, et à plus d'un titre. Car il existe un phénomène de mode – de "suivisme" – alimenté par des médias plus nombreux qui surfent sur la tendance mais divulguent des infos souvent incomplètes ou carrément fausses. Ou simplement des particuliers qui ont découvert les bienfaits d'une détox et veulent les partager, mais sans maîtriser les connaissances basiques : ce qui convient à l'un n'est pas forcément bon pour l'autre. Mais il y a aussi un lobbying de la part de certains laboratoires sans scrupules qui manient mieux la publicité et le marketing que la qualité des produits et les conseils indispensables qui doivent l'accompagner de façon individuelle. 
La santé n'est pas une tendance ni une dépense : c'est un état d'être pour lequel on investit, et ce, dans la régularité et la constance.
Prenez soin de vous.
© Francine Gaspari
(10 avril 2018)
Les fréquences du corps en mégahertz
En 1992, une étude étonnante a été menée aux États-Unis. Tainio Technology, un département indépendant de l’université Eastern State (Washington), a mené des recherches sur la vibration des plantes (et surtout les huiles essentielles). Puis, afin de comparer leur incidence sur l’homme, elle a mesuré la fréquence de vibration électrique humaine. En prenant des lectures sur divers points du corps, des moyennes en ont été élaborées : elles indiquent que la fréquence de jour d’un corps humain en bonne santé vibre de 62 à 68 MHz.
Bruce Tainio et son équipe ont découvert que
lorsque la fréquence globale d’une personne est inférieure à la gamme optimale (en bonne santé), le système immunitaire est alors compromis. Des conclusions étayées par cette recherche indiquent également que les cellules humaines peuvent commencer à changer (muter) lorsque leur fréquence descend en dessous de 62 MHz :
  • lorsque l’on a un rhume ou la grippe, la fréquence globale du corps descend à
    58 MHz ;
  • à 55 MHz lorsque Candida Albicans est présent dans le corps ;
  • à 52 MHz lorsque le corps est atteint par le virus d’Epstein-Barr ;
  • à 42 MHz, le terrain est propice au développement d’un cancer ;
  • le processus de mort commence lorsque la fréquence atteint 20 MHz.
On voit là à quel point la vibration globale du corps humain est un processus pour le moins délicat : le corps est en interrelation constante avec le mouvement ! Le moindre choc, et même microchoc, qu’il soit physique, chimique ou émotionnel, perturbe son équilibre.
F. G.  ©
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